Atlas historique périodique
DE

L'EUROPE
DÉCRIVANT AVEC PRÉCISION LES ÉTATS DE CE CONTINENT
AU PREMIER JOUR DE CHAQUE ANNÉE SÉCULAIRE
de l'an 1 à l'an 2000
conçu et dessiné par Christos Nüssli  
version démo DE BASE 1.21
n'offrant le niveau d'agrandissement de 600 % que pour les années 1300 et 1800

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Ces cartes constituent un atlas historique d'un genre nouveau. Je n'ai pas cherché à dépeindre les moments historiques fondamentaux mais à présenter l'évolution d'un continent. Il s'agit donc d'un ouvrage cartographique décrivant avec une fréquence régulière les pays d'Europe au fil des siècles.

L'Atlas historique périodique
L'histoire est constituée d'une suite ininterrompue d'événements peu significatifs au sein desquels surgissent parfois des faits marquants: guerres, conquêtes, révolutions etc. Pour évaluer l'influence de ces mouvements importants sur le cours du temps, il est nécessaire de les comparer aux périodes peu déterminantes, aux "années-témoin" en quelque sorte. Ainsi, l'Atlas historique périodique, décrit l'état politique du continent européen à intervalles fixes. Il représente donc une liste de moments de référence et permet d'apprécier la portée réelle des faits notables sur la suite des changements politiques. L'accent est mis sur le dessin précis des territoires en un instant exact défini par une périodicité arbitraire, soit le premier jour de la dernière année de chaque siècle.
Les notions prises en compte sont juridiques, littéraires ou linguistiques. Il est fait abstraction des théories ethniques ou nationales. J'ai inscrit en français les noms officiels des états lorsqu'ils sont connus, et j'ai distingué les états souverains, les entités semi-autonomes, les parties d'états et les circonscriptions administratives. Lorsque les renseignements étaient insuffisants, seuls ont été indiqués les noms usuels de groupes ou fédérations de populations. Les noms des villes sont généralement mentionnés dans la langue locale mais les autres formes sont parfois indiquées pour faciliter les recherches.

Noms
Les noms des états apparaissant sur l'Atlas historique périodique sont ceux officiellement employés à l'époque considérée. Lorsque ces derniers ne sont pas connus, il est fait usage des noms mentionnés par les sources les plus proches de la région et de l'époque considérée. Dans les cas où ces indications font défaut ou sont contradictoires, une périphrase descriptive désigne le pays en question. En dernier ressort, notamment pour les populations nomades, j'ai employé les dénominations par lesquelles on désigne habituellement ces entités au 20e siècle.

Frontières
Dans la mesure des connaissances acquises au 20e siècle, seules les frontières effectives des pays, ont été dessinées. Cela signifie que les territoires faisant nominalement partie d'un état sans être réellement contrôlés par lui sont insérés dans le domaine de l'état exercant le pouvoir effectif. Ainsi, une bordure de même couleur que celle de la puissance occupante entoure la zone considérée. Le nom officiel de cette dernière est inscrit en gris alors que celui de la nation dominante est noir.
De manière simplifiée, on peut admettre que les frontières sont des lignes qui ne peuvent être traversées sans difficultés par les personnes de l'époque en question.

Catégories
Trois types d'entités sont indiqués:
1)    Les états indépendants, soit ceux qui possèdent:
a) un territoire
b) une population,
c) une autorité, exerçant la puissance publique sur cette population et ce territoire,
d) souveraine, c'est à dire apte à contrôler de manière absolue le territoire a) et la population b).

Ces pays sont dessinés d'une couleur unie et leur nom est inscrit en noir. Ils peuvent comporter des divisions, inscrites en rouge italique, lesquelles peuvent contenir des subdivisions inscrites en gris italique. Les frontières des divisions sont constituées d'une ligne brune discontinue avec un liseré blanc et celles des subdivisions, d'une simple ligne brune discontinue.

2)    Les états dépendants, soit les entités possédant:
a) un territoire,
b) une population,
c) une autorité obéissant à une autre autorité de niveau supérieur. Cette dépendance peut résulter d'une sorte d'union avec un pays plus puissant, d'un lien juridique ou d'une occupation militaire.

Ces entités ont leur couleur propre qui apparaît unie en période d'indépendance mais qui, en l'occurrence, est entourée d'une bordure de même couleur que la puissance supérieure. Leurs noms sont marqués en caractères normaux gris alors que celui du pays dominant est noir. Les états dépendants peuvent comporter des subdivisions inscrites en caractères italiques gris.
Les dépendances peuvent résulter d'une multitude de causes. Je me suis efforcé de ne considérer que les cas de dépendance effective. Malgré cela, il subsiste un grand nombre de situations complexes, les plus fréquentes étant celles où le pays X revendique la souveraineté du pays Y alors que ce dernier soutient qu'il est indépendant et que les sources sont peu claires. A chaque fois que le pays Y ne prétend pas dominer le pays X, je l'ai considéré comme un état dépendant.


3)  Les populations peu connues ou nomades,
dont les noms sont inscrits en italiques gris sur fond blanc, gris ou dégradé vers blanc.

Les tons dégradés, souvent employés, indiquent des frontières incertaines.
Sur toutes les cartes les noms sont indiqués en latin jusqu'à l'an 500 et en français pour les siècles suivants.

Christos Nüssli, juillet 2003

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